Lou-Khyan Heloïs Walker
Keep calm & take your guitar
Prénom ; Lou-Khyan, Heloïs
Date de naissance ; 22.12.1993 à Yellowknife
Orientation sexuelle ; Bi
Origine ; Canadienne
Statut ; En couple
Métier ; Cavalière pro
▬ Caractère ; Lou n'a pas beaucoup d'amis. En effet, se retrouver au fin fond du grand nord canadien pendant des années, n'amène pas à faire de nombreuses rencontres. Mais elle n'en est pas pour autant associable. Et elle n'en est pas non plus pour autant prude et sauvage. Elle est franche et brute, certes. Un peu cynique parfois. Mais vivre avec sept hommes en permanence, ce n'est pas évident. Il faut bien apprendre à se défendre. Mais elle a acquis de sa mère une certaine douceur d'âme et une vivacité rafraîchissante. Elle n'est pas du genre à se morfondre. Au contraire. Elle positive beaucoup et est d'un naturel optimiste. Elle se met rarement en colère et lorsqu'elle le fait, cela ne dure pas longtemps. Attentionnée et sérieuse, elle aime que les choses soit faite vite et bien. Elle déteste recommencer. Autonome, elle ne demande que très peu d'aide, étant habituée à se débrouiller seule, mais elle ne refuse pas un conseil ou une critique constructive, loin de là. Elle a envie d'apprendre et elle est là pour ça et tout ceux qui pourront lui donner de l'expérience sont un atout pour elle. Côté amour, elle en a connu. Peu certes, mais quelques un. Elle a une vision des hommes assez peu représentative au vue des spécimens de son grand nord, mais elle ne demande qu'à être surprise !
▬ Goûts ; La demoiselle est un peu capricieuse et en général, elle n'aime pas ne pas avoir ce qu'elle veut. Autrement, elle aime généralement tout, sauf le goût amer et le rap. Elle n'est pas très difficile et assez ouverte d'esprit, ce qui exaspère souvent ses compagnons.
▬ Phobies ; Myrmécophobe ; La rousse a peur des fourmis...
▬ Loisirs ; Guitariste à ses heures perdues, la jeune femme est aussi une grande aventurière et aime découvrir de nouvelles choses, quel que soit le sujet. Autant culinairement que... autre chose. Très curieuse elle est toujours à l'affût de tous les secrets et toutes les actualités. Si l'équipe à besoin d'un reporter, c'est à elle qu'ils s'adressent !
▬ Quel genre d'endroit le fait rêver ? ; Une île déserte rien qu'à elle...
▬ Quel genre d'endroit lui hérisse le poil ? ; Les grandes plaines neigeuses et désertiques. Quitte à avoir de la neige elle préfère tout de même les forêts et les montagnes.
▬ Où pourrait-il passer tout son temps libre ? ; A cheval avec le monde à parcourir.
▬ Quel genre de personne lui correspond le plus ? ; Des personnes tout aussi ouvertes qu'elle ! La timidité ne lui plait guère et elle s'amuse plus avec une personne étant dans son état d'esprit plutôt qu'une autre !
▬ Quand est-il le plus abordable ? ; Lou est tout le temps adorable quand on l'aborde avec gentillesse.
▬ Et le plus mal luné ? ; Quand elle n'arrive pas à faire ce qu'elle veut et qu'elle est contrariée. Dans ces moments là, elle est capable de renvoyer tout le monde sans se soucier si ce qu'elle peut dire est blessant ou non.
▬ Sa couleur préférée ; Le rose ! Mais pas trop flashy...
▬ Un porte bohneur ? ; Elle n'en a pas, hormis un collier dont le pendentif est deux anneaux entrelacés en argent qu'elle ne quitte jamais. Il lui a été offert par ses parents quand elle était bien plus jeune.
Histoire ; Vous ne vous êtes jamais dit, un jour en voyant quelqu'un dans la rue : « C'est elle. » ou « C'est lui. ». Il n'y a pas d'explication. C'est comme ça, c'est viscéral. On ne le connaît pas mais déjà, on l'admire. On l'imagine tel que l'on voudrait qu'il soit. On le chéri. On le rêve. Subitement, il devient l'être à avoir. La personne à être. Tout simplement parce qu'on ne sait pas qui on est nous-même. Ou plutôt, parce qu'on aimerait être quelqu'un d'autre...
Once upon a time...
« Poussez Madame ! ». Les cris de douleur de la femme résonnèrent dans le couloir, jusqu'à parvenir aux oreilles du père, qui arpentait le froid tube carrelé d'un pas anxieux. Ce n'était pourtant pas leur première naissance. Ce ne serait pas leur dernière. Mais celle-ci avait quelque chose de différent. Celle-ci allait donner une fille. La première de la famille. La première après trois garçons. Un nouveau cri, plus strident cette fois, stoppa net le grand homme dans ses cent pas. « Encore vous y êtes presque ! ». Le travail avait mal commencé. Et l'accouchement se passait tout aussi mal. Mais la mère était brave et vaillante. Elle ne ploierait pas. Le père soupira. Il attendait tant cette fille. La pupille de son coeur comme il aimait à l'appeler alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère. Elle ferait sans doute sa fierté, à cet homme un peu bourru. Le temps et le dur travail avaient marqué son visage. Il paraissait dix ans de plus. Il cachait ses cicatrices derrière une grosse barbe brune, ce qui n'arrangeait pas son physique. Pourtant, sa femme l'aimait plus que n'importe qui en ce monde. Au même titre que ses enfants.
« Et la voilà ! ». Les cris de la mère avaient cessé, vite remplacé par ceux de l'enfant. Le père sourit dans sa barbe, creusant des rides sur son front. Il était encore plus effrayant ainsi. Une sage-femme vint le trouver avec le sourire, et il s'empressa de rejoindre sa femme. « Regardes la mon amour... Ta fille... ». L'homme bourru regarda l'enfant tout juste né, encore un peu rouge du sang maternel et de la rage commune à tout ces nouveaux-nés. Il faisait tourner une petite boîte dans ses mains, contenant la traditionnelle bague qu'il offrait à sa femme pour chaque enfant né. « Elle... Elle... Beuh... Elle est... Rousse ? ». Un instant de silence flotta dans l'air. Gêné. Seul le bébé donnait de la voix. La femme balaya son regard sur son enfant, puis sur son mari, ne sachant que répondre. « Euh... Et bien oui... Comme ma mère... ». Comme la vieille charpie... L'homme bourru émit un petit rire jaune et caressa les cheveux de sa femme. Il glissa doucement la petite boîte dans sa poche. « Tu ne veux pas la prendre ? ». « Pas maintenant ma lune... Pas maintenant. ». Le nombre de fois où le père prit sa fille dans ses bras se compte sur les doigts d'une seule main. Jamais plu le couple n'eut de fille...
Quand grandir rime avec survivre...
Ils étaient sept. Trois garçons, une fille et encore trois garçons dont deux jumeaux à la fin. Le couple avait toujours voulu une famille nombreuse. Ils étaient servi. Les garçons n'épargnaient pas leur sœur. Son père n'avait que très peu d'égard envers elle et sa mère était beaucoup prise par son travail. Après la naissance des jumeaux et une fois qu'ils eurent l'âge d'aller à l'école, elle décida de cesser sa vie de femme au foyer et reprit ses études. Elle voulait être avocate. Elle avait travaillé dur pour y arriver et passait désormais un temps infini dans un cabinet d'avocat. Le père était toujours l'homme bourru qu'il avait toujours été. Bûcheron de son état, il faisait tourner une affaire florissante. Il possédait de son père quelque dix mille six cent hectares de terre et de forêt dans le grand nord canadien, hostile à tout le monde sauf à lui. La petite famille habitait une grande ferme, au bord de ces six cent hectares, à quelques cent vingt kilomètres de la première grande ville, Yellowknife. Autant le dire si vous ne l'avez pas déjà deviné, la vie était loin d'être simple là-bas pour la jeune Lou-Khyan. Pour ne pas simplement dire qu'elle était atrocement rude. Les garçons les plus âgés aidaient leur père à l'abattage du bois, le nettoyage des forêts et le repeuplement de celles-ci en futur arbre à abattre. Les plus jeunes passaient leur semaine à la ville avec leur mère. Mais une fois qu'ils avaient l'âge d'aller au collège, ils prenaient leurs cours par correspondance, et restaient à la ferme pour aider leur père. C'était le cas des trois premiers garçons, de Lou, et de son premier petit frère. Mais quand ses frères et son père partaient dans les bois avec les deux manœuvres, elle, elle restait au foyer, et entretenait la maison...
Les années passèrent ainsi. Au début, la jeune demoiselle prenait son mal en patience. Elle se chamaillait avec ses frères, était quasiment ignorée par son père et profitait de sa mère quand elle était là le weekend. A y bien réfléchir, sa plus belle période fut sans doute celle qu'elle passait en ville avec sa mère. Dommage qu'elle se fut stopper si vite. En attendant, la jeune fille qu'elle était s'ennuyait cruellement dans cette ferme isolée. Ils avaient bien une liaison satellite mais n'avait pas internet, et ne captait que quelques chaînes de télévision. Elle travaillait ses cours le matin, préparait le repas du midi et du soir en même temps, faisait un brin de ménage en début de matinée, et ensuite, elle n'avait plus rien à faire de ses journées... C'est à ce moment là qu'elle commença à sortir, malgré les très rudes hivers du grand nord, et qu'elle apprit à vivre en pleine nature...
S'affirmer...
« Qu'est-ce que c'est que ça ? ». La petite frimousse rousse leva les yeux sur la haute silhouette de son père. Agenouiller près de la grange, elle tenait dans ses bras un chiot transi de froid. Elle avait peur d'une chose : de devoir laisser le chiot seul dans la nature. « Un chiot. ». L'homme barbu resta un instant à observer sa fille et le chiot blanc comme neige dans ses bras. Elle l'avait certainement trouvé en pleine forêt. Il ne voyait pas d'inconvénient à ce que sa fille parte seule dans les bois alentours. Malgré que les ours et les loups rodent à ces endroits là. Il l'avait vu s'entraîner à l'arc et elle était très bonne dans ce domaine. Il ne se faisait pas d'illusion, elle savait se défendre. Ses frères le lui avait bien apprit. « Un loup ? ». « Non. Un chiot. ». Ils se fixèrent un instant. « J'en veux pas dans les étages de la maison. Et s'il mange une poule, je l'égorge moi même. ». La petite fille sourit. C'était sa première victoire.
Elle nomma le chien « Ome ». Parce qu'elle était entourée d'hommes à longueur de temps. Elle le dressa seule, et il le suivait partout. C'est quand il eu un an qu'elle s'initia à la chasse à l'arc. Elle savait tiré, désormais, elle savait tuer. C'est aussi à ce moment là qu'elle commença à monter à cheval. Son père en possédait deux. Deux étalons gypsy habitués au débardage. La jeune fille eu toutes les peines du monde à en faire des chevaux de selle, en les faisant tourner dans la grande qu'elle avait méticuleusement tapissé de copeaux de bois pour en faire un manège. Malgré qu'il ne dise rien, son père l'avait vu faire. Et au fond, il se disait qu'elle avait peut-être un don avec les animaux...
Lou ne demandait que très rarement quelque chose à son père. Mais lorsqu'elle eu dix sept ans, elle se risqua à une demande plutôt osé dans la famille. Elle y réfléchissait depuis des jours, avait prévu tout un argumentaire. Elle avait plusieurs fois essayé, mais la confrontation avec le paternel était encore dure. C'est qu'il était tout de même rude. Et elle craignait les railleries de ses frères, même si secrètement, ils l'aimaient bien. Mais ils se gardaient bien de lui dire à quel point la demoiselle était devenu une belle jeune femme. Après tout, c'était leur petite sœur. Lou prit alors son courage à deux mains, et au cours d'un dîner, elle leva les yeux vers son père, bien décidé à lui faire sa demande. Même Ome en leva la tête de son tapis près du feu, sentant la tension chez sa maîtresse. « Père ?! ». L'homme barbu releva le nez de son assiette de soupe et interrogea sa fille du regard. Il était même un peu surprit. La petite prit une grande inspiration et se lança. « Je voudrais avoir mon propre cheval. ». Elle soutint le regard de son père, qui gardait la même expression que quand il avait relevé les yeux. Ils se regardèrent un instant, le temps qu'il avale sa bouchée. Il soupira et se re-pencha sur son assiette. La discussion était close. La gorge de Lou se noua et elle baissa les yeux sur son assiette alors que son frère aîné riait sous cape.
Reconnaissance.
Il arrivait de plus en plus souvent à Lou de partir des jours entiers en forêt. Plusieurs jours d'affilé, avec Ome. Elle chassait pour se nourrir et vendait les peaux qu'elle récoltait. Cette situation effrayait sa mère plus que tout, mais son père n'avait pas l'air de faire quoi que se soit dans un sens comme dans l'autre. Son frère aîné était passé contre maître et habitait une dépendance de la ferme avec sa femme. Le second frère était fiancé. Le troisième ne tarderait pas à l'être. Pour leur majorité, chaque garçon avait reçu milles hectares de terre à exploiter comme il le souhaitait. Mais tous choisissaient de faire comme leur père. Ils montèrent à eux tous une coopérative. Qui fonctionnait très bien. Lou avait quand à elle, pas eu droit à des terres. A ses dix-huit ans, sa mère lui avait offert une semaine à Montréal et une bague en or. Son père avait l'air de l'avoir oublié, comme à son habitude. Elle avait profité de cette semaine pour se mettre "à la page"...
Ce n'est qu'en rentrant chez elle qu'elle perçu le changement. Ome était posté devant l'écurie, alerte. Lorsqu'elle passa la porte de la cuisine, son père était assit à la grande table de bois massif et lisait le journal du jour. Il ne leva même pas les yeux de son article pour saluer sa fille. Seul Timéo, un des deux jumeaux vint la saluer. Elle posa son sac de voyage au pied de l'escalier et s'assit à son tour en enlevant son écharpe. « Ne va pas plus loin. Il faut nourrir les chevaux. ». Elle ne tarda pas à remettre son écharpe et, suivit de Ome, elle prit le chemin des écuries.
Elle ne vit pas de suite que son père l'avait suivi. C'est quand elle se rendit compte, éberlué, qu'un troisième cheval avait élu domicile chez eux, et qu'elle s'était retourné pour prendre son seau qu'elle avait vu son père dans l'embrasure de la porte. Il l'avait considéré un instant et s'était approché, en lui tendant une enveloppe de papier craft. « Joyeux Anniversaire. ». Elle avait ouvert de grand yeux. « Il est pour moi ? ». L'homme bourru haussa ses grosses épaules et fit ce qu'il n'avait fait qu'une seule fois dans sa vie jusque là. Il prit sa fille dans ses bras.
Nouveaux horizons.
L'aube de ses vingt ans. Lou avait décroché un diplôme de comptable par correspondance. Sa mère voulait qu'elle puisse faire quelques chose de sa vie. Elle avait choisi la matière par défaut. Ce que Lou avait en tête était bien différent de ce que sa mère avait prévu. La jeune femme avait parcouru son morceau de grand nord canadien en long en large et en travers. Elle avait apprivoiser son cheval, mais elle manquait cruellement d'expérience dans le monde équin. Malgré tout, elle était passionnée. Elle voulait voyager en plus de cela et la seule solution qu'elle avait trouvé, au fin fond de sa forêt, c'était une écurie nomade. Et pour la rejoindre, elle ne laissa aucun choix à ses parents...
La première chose qu'elle fit en arrivant ? Elle demanda des cours au premier bon cavalier qu'elle trouva. Et ce fut Liam qui en hérita...
▬ Le petit mot de son créateur ; Lou-Khyan, surnommée "Lou", est un esprit libre et curieux. Elle est souvent celle qui rigole la première et aime taquiner. Mais elle peut également se montrer un peu jalouse parfois, ou baisser les bras face à des difficultés qu'elle juge trop grandes...
Halloween
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