Teardrop
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Chap 11 - Ep 06 | Le manque de l'absence - Ven 7 Juil 2017 - 14:10
Chap 11 - Ep 06 | Le manque de l'absence
Souvent, on se rend compte de l'importance d'une personne dans notre vie qu'au moment où elle nous quitte. On se rend compte de tout ce qu'on aurait voulu lui dire et dont nous n'avons pas eu le temps. On se rend compte de l'effet que sa présence avait sur nous, sur notre vie. On se souvient de ses regards, de ses sourires, de sa voix. De ses actes et de ses paroles. On se souvient de son odeur, parfois encore imprégnée dans ses vêtements. On se souvient des bons moments que l'on a passé ensemble et parfois même des mauvais. Après le choc de la mort, le déni face à cette perte soudaine, à laquelle on ne s'attend pas, puis le marchandage avec toute instance divine connue ou autre entité que l'on croit capable de nous rendre l'être perdu, nous tombons dans une tristesse plus ou moins profonde, peuplée de ces souvenirs qui nous font, peu à peu, accepter le départ des autres...
Mais Kwaïgon ne fait pas parti de ceux là. Il ne fait pas parti de ces gens dont on accepte la mort. On leur en veut, encore et toujours, d'avoir disparu sans prévenir. Leur souvenir, même après des mois, des années, reste vivace et laisse un goût amer, parce qu'il y a un petit quelque chose d'inachevé dans leur histoire. On se demande encore et toujours « pourquoi lui ? » et au lieu de marchander son retour, on maudit le ciel, les dieux et le monde entier de n'avoir rien fait pour les sauver. La colère se mêle à la tristesse et ne nous quitte plus ; elle ne fait que s'estomper... Certains disent que le temps efface les souvenirs, panse les plaies... Mais dans des cas comme celui là, le temps ne fait effet que d'un baume qui apaise la douleur, mais jamais cette plaie là ne se refermera...
Quand Yennefer s'était échappé, Calum derrière elle, Myriam était resté interdite, le souffle de plus en plus rapide, en proie à une crise de panique comme jamais elle n'en avait faite. Elle avait longuement fixé Misako avant d'être secoué de tremblements incontrôlable. La nouvelle avait ensuite fait très vite le tour de l'équipe. Les réactions avaient été diverses. Après le choc premier, il y avait eu l'incompréhension de certains. Le déni, la colère pure, rapidement. D'autres avaient déjà accepté, comme s'ils savaient que, au fond, c'était une possibilité envisageable, connaissant le défunt. Et ils n'avaient pas tord. Pour d'autres encore, très vite, la tristesse et le désespoir. Pour le bien commun, même si cela lui coûtait beaucoup, Liam avait fait bonne figure et s'était lancé dans l'organisation de leur déplacement. Tous sans exception iraient aux funérailles. Peu leur importait que se soit loin. Pour certains, c'était une façon de lui rendre un dernier hommage. Pour d'autre, de se convaincre de la réalité des choses... Mais pour ces derniers, ils n'eurent droit à aucun repos : il n'y avait aucun corps à leur présenter comme preuve. La colère s'intensifia, avec au fond, une pointe de doute qu'ils s'efforçaient de taire...
Ils étaient rentré au Haras plus abattu que jamais, en compagnie de Daria, la mère de Yennefer et Calum, qui se refusait à quitter la polonaise. Dernières volontés de son ami le plus cher. Liam n'y avait pas vu d'inconvénients, au contraire, au vue de l'état de la polonaise. Cependant en rentrant chez lui, une lettre l'attendait, portant le cachet d'un cabinet notarial New Yorkais. Avant même de l'ouvrir, il savait ce qu'elle contenait et n'avait pas franchement envie de la lire. Mais les questions étaient trop nombreuses dans son esprit pour qu'il l'ignore trop longtemps. Il attendit d'être seul avant de la décacheter et la lire, tard le soir, dans la solitude de son bureau. La lettre, sur plusieurs courts feuillets, était écrite de la main de Kwaïgon. Il reconnaissait sans mal son écriture fine et soignée, légèrement italique. Il avait parcouru des yeux les lignes sans les lire, à la lumière de sa lampe de bureau, seule source de lumière de tout l'élevage... Et c'est à ce moment là seulement qu'il avait laissé éclater sa peine et son désespoir, en un long sanglot qu'il mit du temps à calmer...
nnnnnnnnn« Liam,
nnnnnnnnnSi tu reçois cette lettre, c'est que le pire est arrivé, bien que, tu le sais, je ne considère pas la mort comme la pire chose qui puisse m'arriver... C'est simplement une nouvelle étape de ma vie. Une autre aventure... Une aventure que chacun doit vivre seul, en attendant les autres, mais c'est le jeu j'imagine. Un nouveau défi que la vie nous présente et que l'on se doit de relever.
nnnnnnnnn Je savais depuis le début que je ne serais pas celui qui vous enterrerait tous, même si je l'aurais de loin préféré. Pour vous éviter la peine liée aux deuils et aux pertes, que je connais si bien. Et cela m'attriste d'avance de vous l'infliger. Crois bien que ce n'est pas dans mes intentions... Ça ne l'a jamais été. Je ne sais pas quand tu recevras cette lettre... J'espère que ce ne sera pas avant des années... Des dizaines d'années... Mais dans tous les cas je t'adresse cette lettre non pas pour te donner mes dernières volontés -d'autres s'occuperont de cela- mais pour te demander un dernier service...
nnnnnnnnnIl y a, dans une banque Suisse, un compte ouvert à ton nom. C'est un coffre, contenant la dernière chose que je puisse t'offrir. Si mes directives ont été respectées, tu trouveras joint à cette lettre un aller retour pour Genève afin de t'y rendre. Il te suffira, une fois sur place, de décliner ton identité. Si, par un hasard malencontreux, tu ne serais pas en mesure d'y aller, Myriam et Maël sont également sur la liste des bénéficiaires et peuvent accéder au contenu du coffre. Je ne te dirais pas ce qu'il contient, tu le découvriras bien assez tôt, mais je te demande simplement d'y aller. J'espère simplement que ce contenu t'aideras à réalisé tes rêves les plus fous... Et que cette folie continuera de nous contaminer tous, nous emportant vers l'avant, encore et encore...
nnnnnnnnnJ'espérais ne jamais avoir à le faire mais... En cas de problème, je ne serais plus là. Connaissant la propension de l'équipe à s'attirer toute sorte d'ennuis sans le vouloir, il y a tout de même un homme à qui tu peux faire confiance si lui aussi est toujours de ce monde -ce que je crois, il a un bien meilleur esprit de conservation que moi- : Calum Heredit. Recrute le, ou au moins, contacte le. Il a lui aussi reçu des directives en ce sens. Et je sais qu'il fera tout pour vous venir en aide, de quelque façon que se soit... »
Le reste de la lettre avait été déchiré et continuait sur des feuillets plus récents, avec une encre différente. L'écriture était également un peu différente, moins soignée. Il avait sans doute dû écrire ce morceau rapidement.
nnnnnnnnn« Excuse ce changement de papier et d'encre mais il a fallu que je réactualise ma lettre, au vue des derniers événements... Je ne peux pas prédire l'avenir, et j'ai du mal à anticiper la réaction qu'aura Yennefer si je ne reviens pas du Japon cette fois. Tu es encore en randonnée avec Reanna et tu n'apprendras mon départ qu'à ton retour, mais je serais déjà parti. Et si tu reçois cette lettre, c'est que Calum sera déjà venu vous voir... Ou tout du moins, il sera venu voir Yennefer, parce que je le lui ai demander. Et comme je le lui ai également demander, je t'en conjure, je t'en supplie, garde un œil sur elle. Ne la laisse pas s'effondrer... Ne laisse personne s'effondrer, surtout pas toi. Aussi dure puisse être une perte, ne vous arrêtez surtout pas pour moi. Continuez de vivre, continuez de grandir... Et oubliez moi. Fais ce qui te semble le plus juste pour Kim, il t'appartient désormais.
nnnnnnnnnFais attention à toi. Kwai' »
De nouveau, des larmes avaient inondées les joues de l'éleveur et il s'était effondré sur son bureau. Ailleurs dans le Haras, Izikel avait déployé la rage folle qui l'habitait depuis des jours contre son appartement. Assit au milieu des ruines de son appartement, le chagrin le submergeant, il sanglotait dans la marrée de plumes, de tissu et de bois qu'était devenu sa chambre. Ezra, allongé dans son lit à côté d'Inna, n'arrivait pas à dormir et ruminait dans son esprit, grinçant des dents, toutes les questions qu'il se posait depuis sa disparition, sans jamais trouver de réponse. Un petit groupe veillait dans le salon ; Lou, Dean, Siobhan, Carter et Calum avaient ouvert une bouteille de saké, leur troisième de la soirée, et se racontaient des anecdotes, tentant, parfois en vain, parfois avec des larmes, de se souvenir des bons moments passés avec le coréen. Dans un autre appartement, Ale s'occupait les mains en montant et démontant sans cesse ses armes à feu, seulement éclairé par la lumière d'une bougie. Lui aussi ruminait ses questions et sa colère, tout en séchant les quelques larmes qui s'étaient frayé un chemin sur ses joues. Myriam s'était endormie, sur son oreiller humide, seule dans son grand lit, en attendant Liam. Louna, ivre de fatigue, contemplait les étoiles depuis son fauteuil de lecture, prête à s'endormir...
Chacun avait une façon différente d'appréhender les choses... Mais ils avaient tous un point commun : ce vide au fond de leur cœur que venait de creuser le coréen... Le manque de son absence...
150 lignes - utilisation d'un résumé x2 de Louna
codes par shyvana
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Souvent, on se rend compte de l'importance d'une personne dans notre vie qu'au moment où elle nous quitte. On se rend compte de tout ce qu'on aurait voulu lui dire et dont nous n'avons pas eu le temps. On se rend compte de l'effet que sa présence avait sur nous, sur notre vie. On se souvient de ses regards, de ses sourires, de sa voix. De ses actes et de ses paroles. On se souvient de son odeur, parfois encore imprégnée dans ses vêtements. On se souvient des bons moments que l'on a passé ensemble et parfois même des mauvais. Après le choc de la mort, le déni face à cette perte soudaine, à laquelle on ne s'attend pas, puis le marchandage avec toute instance divine connue ou autre entité que l'on croit capable de nous rendre l'être perdu, nous tombons dans une tristesse plus ou moins profonde, peuplée de ces souvenirs qui nous font, peu à peu, accepter le départ des autres...
Mais Kwaïgon ne fait pas parti de ceux là. Il ne fait pas parti de ces gens dont on accepte la mort. On leur en veut, encore et toujours, d'avoir disparu sans prévenir. Leur souvenir, même après des mois, des années, reste vivace et laisse un goût amer, parce qu'il y a un petit quelque chose d'inachevé dans leur histoire. On se demande encore et toujours « pourquoi lui ? » et au lieu de marchander son retour, on maudit le ciel, les dieux et le monde entier de n'avoir rien fait pour les sauver. La colère se mêle à la tristesse et ne nous quitte plus ; elle ne fait que s'estomper... Certains disent que le temps efface les souvenirs, panse les plaies... Mais dans des cas comme celui là, le temps ne fait effet que d'un baume qui apaise la douleur, mais jamais cette plaie là ne se refermera...
Quand Yennefer s'était échappé, Calum derrière elle, Myriam était resté interdite, le souffle de plus en plus rapide, en proie à une crise de panique comme jamais elle n'en avait faite. Elle avait longuement fixé Misako avant d'être secoué de tremblements incontrôlable. La nouvelle avait ensuite fait très vite le tour de l'équipe. Les réactions avaient été diverses. Après le choc premier, il y avait eu l'incompréhension de certains. Le déni, la colère pure, rapidement. D'autres avaient déjà accepté, comme s'ils savaient que, au fond, c'était une possibilité envisageable, connaissant le défunt. Et ils n'avaient pas tord. Pour d'autres encore, très vite, la tristesse et le désespoir. Pour le bien commun, même si cela lui coûtait beaucoup, Liam avait fait bonne figure et s'était lancé dans l'organisation de leur déplacement. Tous sans exception iraient aux funérailles. Peu leur importait que se soit loin. Pour certains, c'était une façon de lui rendre un dernier hommage. Pour d'autre, de se convaincre de la réalité des choses... Mais pour ces derniers, ils n'eurent droit à aucun repos : il n'y avait aucun corps à leur présenter comme preuve. La colère s'intensifia, avec au fond, une pointe de doute qu'ils s'efforçaient de taire...
Ils étaient rentré au Haras plus abattu que jamais, en compagnie de Daria, la mère de Yennefer et Calum, qui se refusait à quitter la polonaise. Dernières volontés de son ami le plus cher. Liam n'y avait pas vu d'inconvénients, au contraire, au vue de l'état de la polonaise. Cependant en rentrant chez lui, une lettre l'attendait, portant le cachet d'un cabinet notarial New Yorkais. Avant même de l'ouvrir, il savait ce qu'elle contenait et n'avait pas franchement envie de la lire. Mais les questions étaient trop nombreuses dans son esprit pour qu'il l'ignore trop longtemps. Il attendit d'être seul avant de la décacheter et la lire, tard le soir, dans la solitude de son bureau. La lettre, sur plusieurs courts feuillets, était écrite de la main de Kwaïgon. Il reconnaissait sans mal son écriture fine et soignée, légèrement italique. Il avait parcouru des yeux les lignes sans les lire, à la lumière de sa lampe de bureau, seule source de lumière de tout l'élevage... Et c'est à ce moment là seulement qu'il avait laissé éclater sa peine et son désespoir, en un long sanglot qu'il mit du temps à calmer...
<blockquote>[i][color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]« Liam,
[color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]Si tu reçois cette lettre, c'est que le pire est arrivé, bien que, tu le sais, je ne considère pas la mort comme la pire chose qui puisse m'arriver... C'est simplement une nouvelle étape de ma vie. Une autre aventure... Une aventure que chacun doit vivre seul, en attendant les autres, mais c'est le jeu j'imagine. Un nouveau défi que la vie nous présente et que l'on se doit de relever.
[color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color] Je savais depuis le début que je ne serais pas celui qui vous enterrerait tous, même si je l'aurais de loin préféré. Pour vous éviter la peine liée aux deuils et aux pertes, que je connais si bien. Et cela m'attriste d'avance de vous l'infliger. Crois bien que ce n'est pas dans mes intentions... Ça ne l'a jamais été. Je ne sais pas quand tu recevras cette lettre... J'espère que ce ne sera pas avant des années... Des dizaines d'années... Mais dans tous les cas je t'adresse cette lettre non pas pour te donner mes dernières volontés -d'autres s'occuperont de cela- mais pour te demander un dernier service...
[color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]Il y a, dans une banque Suisse, un compte ouvert à ton nom. C'est un coffre, contenant la dernière chose que je puisse t'offrir. Si mes directives ont été respectées, tu trouveras joint à cette lettre un aller retour pour Genève afin de t'y rendre. Il te suffira, une fois sur place, de décliner ton identité. Si, par un hasard malencontreux, tu ne serais pas en mesure d'y aller, Myriam et Maël sont également sur la liste des bénéficiaires et peuvent accéder au contenu du coffre. Je ne te dirais pas ce qu'il contient, tu le découvriras bien assez tôt, mais je te demande simplement d'y aller. J'espère simplement que ce contenu t'aideras à réalisé tes rêves les plus fous... Et que cette folie continuera de nous contaminer tous, nous emportant vers l'avant, encore et encore...
[color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]J'espérais ne jamais avoir à le faire mais... En cas de problème, je ne serais plus là. Connaissant la propension de l'équipe à s'attirer toute sorte d'ennuis sans le vouloir, il y a tout de même un homme à qui tu peux faire confiance si lui aussi est toujours de ce monde -ce que je crois, il a un bien meilleur esprit de conservation que moi- : Calum Heredit. Recrute le, ou au moins, contacte le. Il a lui aussi reçu des directives en ce sens. Et je sais qu'il fera tout pour vous venir en aide, de quelque façon que se soit... »[/i]</blockquote>
Le reste de la lettre avait été déchiré et continuait sur des feuillets plus récents, avec une encre différente. L'écriture était également un peu différente, moins soignée. Il avait sans doute dû écrire ce morceau rapidement.
<blockquote>[i][color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]« Excuse ce changement de papier et d'encre mais il a fallu que je réactualise ma lettre, au vue des derniers événements... Je ne peux pas prédire l'avenir, et j'ai du mal à anticiper la réaction qu'aura Yennefer si je ne reviens pas du Japon cette fois. Tu es encore en randonnée avec Reanna et tu n'apprendras mon départ qu'à ton retour, mais je serais déjà parti. Et si tu reçois cette lettre, c'est que Calum sera déjà venu vous voir... Ou tout du moins, il sera venu voir Yennefer, parce que je le lui ai demander. Et comme je le lui ai également demander, je t'en conjure, je t'en supplie, garde un œil sur elle. Ne la laisse pas s'effondrer... Ne laisse personne s'effondrer, surtout pas toi. Aussi dure puisse être une perte, ne vous arrêtez surtout pas pour moi. Continuez de vivre, continuez de grandir... Et oubliez moi. Fais ce qui te semble le plus juste pour Kim, il t'appartient désormais.
[color=#3d3d3d]nnnnnnnnn[/color]Fais attention à toi. Kwai' »[/i]</blockquote>
De nouveau, des larmes avaient inondées les joues de l'éleveur et il s'était effondré sur son bureau. Ailleurs dans le Haras, Izikel avait déployé la rage folle qui l'habitait depuis des jours contre son appartement. Assit au milieu des ruines de son appartement, le chagrin le submergeant, il sanglotait dans la marrée de plumes, de tissu et de bois qu'était devenu sa chambre. Ezra, allongé dans son lit à côté d'Inna, n'arrivait pas à dormir et ruminait dans son esprit, grinçant des dents, toutes les questions qu'il se posait depuis sa disparition, sans jamais trouver de réponse. Un petit groupe veillait dans le salon ; Lou, Dean, Siobhan, Carter et Calum avaient ouvert une bouteille de saké, leur troisième de la soirée, et se racontaient des anecdotes, tentant, parfois en vain, parfois avec des larmes, de se souvenir des bons moments passés avec le coréen. Dans un autre appartement, Ale s'occupait les mains en montant et démontant sans cesse ses armes à feu, seulement éclairé par la lumière d'une bougie. Lui aussi ruminait ses questions et sa colère, tout en séchant les quelques larmes qui s'étaient frayé un chemin sur ses joues. Myriam s'était endormie, sur son oreiller humide, seule dans son grand lit, en attendant Liam. Louna, ivre de fatigue, contemplait les étoiles depuis son fauteuil de lecture, prête à s'endormir...
Chacun avait une façon différente d'appréhender les choses... Mais ils avaient tous un point commun : ce vide au fond de leur cœur que venait de creuser le coréen... Le manque de son absence...
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</div><div style="width: 510px; margin: auto; text-align: center; font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11px; letter-spacing: 1px;">codes par shyvana</div>
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