Carter Rafe Everett
You're alive : that means you can change the world
Prénom ; Carter, Rafe
Date de naissance ; 21.06.1990 à Virginia
Orientation sexuelle ; Hétéro
Origine ; Américain
Statut ; En couple
Métier ; Coach d'élevage
▬ Caractère ; Carter est un homme assez simple dans ses goût et dans son fonctionnement. Très droit dans ses bottes comme on dit et à vrai dire, c'est un peu ce que l'on attend de tout bon militaire. Il n'en reste pas moins que c'est un personnage qui démontre plusieurs facettes, mais il n'est pas compliqué de le cerner. Dans son travail, Carter est un homme d'un sérieux exemplaire. Consciencieux, cultivé, il sait resté concentré sur sa tâche. Ce qui est essentiel dans son job... Il faut aussi preuve d'un côté très méthodique et logique, qu'il avait bien avant d'entrer dans l'armée. Quand il est impliqué dans un projet ou une mission, il se montre têtu et se donne tout les moyens possible pour aller au bout. Intelligent et curieux de tout, il est très cultivé et cette culture des autres en font une personne très ouverte d'esprit et objectif. Il sait aussi faire preuve d'une grande tolérance envers les autres, qui le fait se montrer souvent juste. Malgré tout, il n'est pas vraiment fait pour le travail en équipe et est plutôt solitaire. Ce côté indépendant se retrouve dans son intrépidité. Certain pensent que c'est du courage, d'autres de l'inconscience, mais tous s'accordent à dire que c'est un explorateur né. Il se montre également d'une franchise sans faille. Accompagné d'un charisme indiscutable, cela fait de lui un leader tout désigné. Ferme avec ses hommes, autoritaire comme il le faut, il transmet sans mal les ordres, mais aussi l'énergie qui l'habite. Malgré son audace et son optimisme, c'est aussi un homme réaliste, qui fait preuve d'une bonne dose de rationalisme. Mais ils ne le rendent pas froid pour autant. Il est d'une loyauté et d'une solidarité sans pareille, autant avec son unité qu'avec ses amis, ou dans sa famille. Il a d'ailleurs toujours eu la chance d'avoir des amis et une famille aimante. Chance qui le poursuit plus ou moins dans toutes ses entreprises. Et un amour qu'il a su gardé en lui et partagé, dans la sphère privée. Il se montre très attentionné, attentif aux autres et à leurs besoins, quitte à s'oublier lui-même parfois. Son côté viril lui a toujours valu de paraître accueillant et sécurisant. Comme si, en sa présence et sous sa bienveillance, rien de mal de pouvait jamais vous arriver. Ami fidèle et dévoué, digne de confiance et serviable, il est de ceux sur qui on peut compter, qu'importe quand et qu'importe pourquoi. Il sera toujours là pour ceux qu'il aime, au moins autant que pour sa patrie. Un homme bien, sensible et désintéressé, comme on en trouve trop peu. Malgré tout, c'est aussi un bon vivant, qui aime faire la fête et qui se montre d'une créativité et d'une imagination sans faille, surtout lorsqu'il s'agit de faire des conneries. Heureusement, il possède aussi ces traits de caractère dans son travail, bien plus sérieux. Passionné et gourmand, il adore la cuisine, sous toutes ses formes et adore découvrir de nouvelles saveurs et cultures. Sociable et spontané, il n'a pas de mal à aller vers les autres. Eternel optimiste, il est dur d'entamer son moral. Ce qui n'est pas sans avantages lorsque l'on voit sa condition actuelle. Condition qui découvre sa parti cynique et taquine, qui jusque là était moins... piquantes. Mais nul doute qu'il retrouvera très vite son joyeux d'antan !
▬ Goûts ; Carter a des goûts assez simples : un bon plat chaud, un concert improvisé sur une plage, une soirée entre amis, un bon film et du pop-corn, une après-midi de pêche... Toutes ces petites choses suffisent souvent à le satisfaire. Malgré tout, de manière générale, il aime aussi faire des choses "productive" dans le sens où il sent qu'il a fait quelque chose, même si ce n'est pas spécialement le cas. Il est donc assez facile à contenter. Il n'aime pas également très peu de choses. Mis à part les champignons il n'a aucune aversion d'ailleurs.
▬ Phobies ; Il n'a pas de phobie particulière mais sa plus grande peur est la disparition de ses proches, en particulier ses sœurs.
▬ Loisirs ; Il ne sait jouer d'aucun instrument bien qu'il ai prit des cours de piano dans sa jeunesse. Il n'est pas très patient quand à la lecture, allant souvent lire en premier les derniers chapitres pour connaître le dénouement en premier. Il ne lit donc pas beaucoup pour cette raison. Autrement c'est un adepte des salles obscures et des tables d'échec.
▬ Quel genre d'endroit le fait rêver ? ; Un chalet en montagne avec vue sur un lac rempli de poissons.
▬ Quel genre d'endroit lui hérisse le poil ? ; Les grandes villes trop étouffantes. Il préfère la campagne et les grands espaces.
▬ Où pourrait-il passer tout son temps libre ? ; Au bord d'un lac à pêcher ou sur une plage à surfer.
▬ Quel genre de personne lui correspond le plus ? ; Des gens qui ne le jugent pas quand à sa condition actuelle, passée ou future. Des personnes également qui ne sont pas jalouse et/ou possessive. Il a besoin d'une certaine liberté. Non seulement de part son métier mais également pour lui-même, d'esprit assez libre et vagabondeur. Il lui faut quelqu'un sur qui il peut compter sans se poser de question. Il est très sensible à l'autre, à la confiance qu'il peut avoir en l'autre.
▬ Quand est-il le plus abordable ? ; Autour d'une bière ou d'un bon repas, avec des amis, à discuter de tout et de rien et refaire le monde.
▬ Et le plus mal luné ? ; Quand il n'arrive pas à faire quelque chose, ce qui arrive souvent ces derniers temps à cause de sa mobilité plutôt réduite. Dans ces cas là, mieux vaut ne pas l'approcher.
▬ Sa couleur préférée ; Le vert -plutôt vert pomme ou même le vert-bleu tirant sur le turquoise.
▬ Un porte bohneur ? ; Un petit trèfle à quatre feuilles séché qu'il garde dans son porte-feuille.
Histoire ; Depuis tout petit, qu'il est en âge de comprendre le monde et de le découvrir, Carter rêve de voler. Dans les manèges quand il était enfant, il choisissait toujours les avions, ou du moins, les choses qui pouvaient décollé du sol. Il était fasciné par les animaux volants, qu'ils soient imaginaires ou pas. Les oiseaux ont bien vite rejoint son quotidien, ainsi que les figurines de dragons, pégases et autres animaux fantastiques capable de quitter le sol terrestre. Voyant que cette passion dévorante ne le quittait pas, ses parents lui ont offert un baptême de l'air à ses neuf ans, et il n'a plus jamais cesser de quitter le plancher des vaches par la suite...
A quatorze ans, il a passé son brevet de pilotage, sur des petits avions de loisirs. Puis ses seize ans atteint, il a passé le brevet de pilotage hélicoptère. Fort de ses compétences et de ses capacités, il a poursuivit ses études. Ce qu'il visait désormais qu'il savait voler, c'était la vitesse. Toujours plus de vitesse, toujours plus haut. Et il n'avait qu'une seule solution pour cela : l'armée de l'air, devenir pilote de chasse. Il s'employa donc à faire les études qu'il fallait pour obtenir ce sésame là... Maths sup', maths spé. Le sport à outrance. Obtenir une condition physique parfaite. Les adultes qui l'entouraient diront qu'il a grillé sa jeunesse, qu'il n'en a pas profité. Élève plus que studieux, il n'était jamais de ceux qui sortaient tard la nuit et faisaient la fête. Il restait tard le soir éveillé certes, mais ce n'était que pour travailler sur ses cours. Il avait d'ailleurs très peu d'amis, et ce qui le faisait échappé à l’appellation "d'intello", ce n'était que son physique déjà avantageux et les heures qu'il passait en salle de sport ou sur la piste de course...
Lui de son côté, ne vous diras pas qu'il a gâché sa jeunesse, au contraire. Peut-être était-il trop mature pour son âge, trop terre à terre, mais il est arrivé au bout de ses rêves et il n'a rien lâché. Malgré la pression, la compétition, ma concurrence, il a tenu bon. Il a tenu bon lors de son entrée à l'armée et sa formation auprès d'un caporal acariâtre et cruel. Il a tenu bon quand les autres rendaient leurs déjeuners à leurs pieds lors des tests d'endurance. Il a tenu bon à chaque étape. Et enfin, pour la première fois de sa vie, il s'est lâché une fois son diplôme et son poste confirmé. Depuis, il a fait la fête et a profité de ses années perdues. Avec son physique irréprochable, il a fait tourné pas mal de tête et a su en profiter. Il a eu quelques belles années... Jusqu'à ce que le drame se produise...
Un drame insidieux, mais pourtant sans surprise... La guerre. Le conflit. Une guerre qui ne cesse de durer sans trouver la moindre issue... Il savait qu'un jour, il serait appelé. Il était l'un des meilleurs de sa promo, il était certain d'y passer. Ainsi, quand son tour arriva, il l'accepta et fit de son mieux pour servir son pays, mettant à disposition ses connaissances et ses capacités. A vingt-quatre ans il tuait son premier homme, un ennemi, d'à peine quelques années de plus que lui. Il apprit à refoulé au fond de lui la culpabilité qui l'envahissait à chaque balle tiré, à chaque missile largué. Ce lourd remord qui vous poursuit lorsque l'on ôte la vie d'un être vivant. Il apprit à cacher ces remords derrière un long et épais mur mental. Pour ne pas craquer. Ne pas devenir fou.
Malgré son appréhension et son désir farouche de vouloir ne pas oublier, ne pas se lasser, c'est ce qui arriva plus ou moins. L'horreur première se transforma en une obligation. Pire même : sa propre survie. S'il ne tuait pas, il serait tué. L'instinct de survie réduit à son plus basique effet. La guerre marque les hommes dit-on. Ce n'est pas pour rien qu'il en développe des traumatismes et des maladies mentales. Mais ce n'est pas ce qui était destiné à Carter. Il faisait parti de cette partie des soldats capable de surmonter l'horreur de la guerre. Capable de garder leur sang-froid face à la pire des situation. Capable de garder les yeux ouverts en tirant une balle, sans tomber dans la cruauté et le sadisme, une folie certes différente mais bien pire. Cette capacité lui permit de gravir les échelons, de prendre du grade. Mais également de faire ce qu'il aimait par dessus tout : voler. Mais cela signifiait aussi de voler dans des zones plus dangereuses, plus risquées. Et il le paya...
C'était un jour sec et aride. Un vol de reconnaissance au dessus du désert. Il avait remarqué une anomalie en partant : une aiguille qui ne s'était pas mise à sa place. Mais un léger soubresaut de l'appareil l'avait remise dans l'axe. Bien mal lui en avait prise... Le dérèglement était effectif. Lorsqu'il s'en rendit compte, il n'eut que le temps de s'approcher de la zone sauve et s'éjecter de son avion. Mais il était trop bas. Il ouvrit son parachute mais atterrit lourdement sur le sol rocheux et poussiéreux. Le choc, sourd, se répercuta dans son corps. Il s'écroula et la douleur fut instantanée. Il hurla, sans pouvoir se retenir. Mais le mal était fait...
Rapatrié : blessé de guerre. Les deux tibias perdus, remplacé par des prothèses métalliques, directement vissées à l'os. Son neveu lui avait assuré qu'il deviendrait un super-super-héros maintenant qu'il avait des os en métal. Comme Wolverine... Un super-héro mutant. Il avait ri. D'un rire vrai. Malgré l'effondrement de sa vie, de son quotidien, il ne perdait pas espoir. Un jour, il remarcherait et un jour, il revolerait. Les médecins étaient optimistes. L'armée un peu moins. Sa famille plus encore. Tous semblaient le croire condamné. Tous sauf lui. Lui et un homme. Un vieux rancher, un certain Marshall. Il avait monté, avec son fils, quand ce dernier était là, un centre de réhabilitation dans son ranch. Le travail des bêtes pour apprendre aux marginaux et aux hommes perdus à se remettre en selle et reprendre leur vie en main. Il avait été tapé à sa porte et le vieil homme avait ouvert, un sourire aux lèvres. Certes il était en fauteuil roulant, mais il n'était pas inutile, et il comptait bien le lui montrer.
Il apprit les rudiments de l'équitation. Pas la monte, mais comment se comporter avec un cheval, comment s'en occuper. Il sortait les chevaux, les brossait, s'occuper de les nourrir. Des tâches rébarbatives, qui, à la longue, le firent déprimé un peu. Ce qui n'échappa pas à l'oeil habitué de Marshall... Et qui, après réflexion et consultation auprès de son fils, eu une proposition à lui faire : rejoindre une académie équestre nomade. Il serait sous la protection d'un certain Dufour, et intégré à son équipe. Il financerait une partie de ses dépenses, un peu à la manière d'une subvention. En contrepartie il travaillerait pour lui et poursuivrait sa rééducation physique là-bas. Enfin là-bas... Un peu partout d'ailleurs, puisque l'académie en question déménageait tout les quatre mois... C'est ainsi que, pousser par son désir de voyage et d'aventure, sans que sa farouche envie de guérir ne disparaisse, il fit ses valises pour s'envoler vers Prague...
Une nouvelle page de son histoire commençait...
▬ Le petit mot de son créateur ; Carter est très facile à vivre, mais c'est un personnage entier, qui donne beaucoup. Sans particulièrement attendre quelque chose en retour mais cela lui apporte parfois son lot de déception et la chute peut être rude pour lui. Au fil des chapitres, il quitte son fauteuil roulant pour retrouver toute son autonomie, et lui offre de nouvelles perspectives !
Halloween
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